Si Poudre de Lune l'a fait, tu peux le faire!
Aujourd'hui, cher visiteur-régimeur-las-de-compter-ses-points, je vais te montrer que même un cas quasi-désespéré peut réussir à poursuivre un régime sur la durée.
L'anecdote se déroule il y a environ 2 ans.
Durant mon congé maternité, j'occupais le plus clair de mon temps à siester pour rattraper mes nuits hachées par les tétées, à somnoler sur le canapé pendant les tétées de la journée, à grignoter des fruits secs pour retrouver de l'énergie, à me préparer de substantielles collations bonnes pour le moral et pour la production de lait...
L'allaitement maternel ayant la légendaire réputation de faire augmenter de façon notoire le métabolisme, c'est en toute bonne conscience que je partageais mon temps entre le frigo et le canapé.
C'est donc très naturellement que, au lieu de fondre au gré de l'allaitement, j'ai grossi, grossi, grossi, puis éclaté . Ce que l'histoire ne précise pas, c'est qu'étant donné que c'était ma troisième grossesse, j'aurais pu m'attendre à la métamorphose. Mais non. Remplie de fierté (rapport à ma progéniture, mais aussi aux confiseries, friandises et autres pâtisseries ingurgitées pour ce qui est du premier terme de l'expression), je me contentais d'éviter le reflet du miroir pour continuer impunément mon gavage.
Je ne remercierai jamais assez le génial inventeur de la ceinture élastiquée, qui m'a permis cette lente ascension vers les sommets que l'on sait, sans jamais me sentir à l'étroit dans mes parachutes jupettes...
C'est ainsi qu'un beau jour, habituée à engloutir tout ce que la providence mettait sous ma main, j'ai ramassé machinalement un débris sur le sol de ma cuisine, débris qui par sa forme et sa couleur, a provoqué une réaction des plus inattendues: analysant -faussement, tu l'auras compris, cher perspicace visiteur- la chose comme étant un morceau de chocolat, je l'ai jetée dans ma bouche, et ce n'est qu'alors que j'ai réalisé la méprise: le morceau de chocolat n'était qu'un vulgaire caillou insipide, que je me suis hâtée de recracher.
Sachant que le temps de réaction moyen à un stimulus visuel est de l'ordre de 200-250ms et un peu plus rapide encore pour un stimulus sonore, mes dents savent gré au Ciel de n'avoir pas donné de voix au chocolat, faute de quoi je serais sans doute à l'heure actuelle équipée d'un dentier.
Ce jour-là, j'ai compris que j'avais un vrai problème par rapport à la nourriture, que je n'étais pas une simple "gourmande", que je dévorais tout et n'importe quoi sur mon passage. Avec une préférence pour tout ce qui est trop gras, trop sucré ou trop salé... Et qu'il fallait me prendre en main.
C'est ce jour-là que j'ai dépoussiéré Gigi, qui avait été mise au rebut depuis bien longtemps.
C'est aussi ce jour-là que j'ai compris que l'allaitement ne suffirait pas à me rendre la ligne...
Pendant 1 an, j'ai essayé de réduire mes apports alimentaires, j'ai tenté de contrôler ce qui entrait dans mon assiette, j'ai sincèrement souhaité me mettre à bouger. J'ai aussi essayé la chrononutrition, le fameux régime "magique", qui permet de sculpter sa silhouette. Une véritable torture pour qui aime les yaourts et se passerait sans problème de viandes, mais pas de petit dessert! Après 6 mois, force était de constater que la magie, sur moi, n'opérait pas. Pire, je poursuivais ma petite culture de bourrelets.
C'est là que je me suis décidée à arrêter d'accuser les effets pernicieux du temps, de l'âge, ou des hormones.
Et Zorro le 6 janvier est arrivé, avec ses nouvelles bonnes résolutions. C'est bien connu, les bonnes résolutions du 6 janvier.
Je m'y suis tenue, cher visiteur. Et si j'en suis là, toi aussi, tu y arriveras.
L'anecdote se déroule il y a environ 2 ans.
Durant mon congé maternité, j'occupais le plus clair de mon temps à siester pour rattraper mes nuits hachées par les tétées, à somnoler sur le canapé pendant les tétées de la journée, à grignoter des fruits secs pour retrouver de l'énergie, à me préparer de substantielles collations bonnes pour le moral et pour la production de lait...
L'allaitement maternel ayant la légendaire réputation de faire augmenter de façon notoire le métabolisme, c'est en toute bonne conscience que je partageais mon temps entre le frigo et le canapé.
C'est donc très naturellement que, au lieu de fondre au gré de l'allaitement, j'ai grossi, grossi, grossi, puis éclaté . Ce que l'histoire ne précise pas, c'est qu'étant donné que c'était ma troisième grossesse, j'aurais pu m'attendre à la métamorphose. Mais non. Remplie de fierté (rapport à ma progéniture, mais aussi aux confiseries, friandises et autres pâtisseries ingurgitées pour ce qui est du premier terme de l'expression), je me contentais d'éviter le reflet du miroir pour continuer impunément mon gavage.
Je ne remercierai jamais assez le génial inventeur de la ceinture élastiquée, qui m'a permis cette lente ascension vers les sommets que l'on sait, sans jamais me sentir à l'étroit dans mes parachutes jupettes...
C'est ainsi qu'un beau jour, habituée à engloutir tout ce que la providence mettait sous ma main, j'ai ramassé machinalement un débris sur le sol de ma cuisine, débris qui par sa forme et sa couleur, a provoqué une réaction des plus inattendues: analysant -faussement, tu l'auras compris, cher perspicace visiteur- la chose comme étant un morceau de chocolat, je l'ai jetée dans ma bouche, et ce n'est qu'alors que j'ai réalisé la méprise: le morceau de chocolat n'était qu'un vulgaire caillou insipide, que je me suis hâtée de recracher.
Sachant que le temps de réaction moyen à un stimulus visuel est de l'ordre de 200-250ms et un peu plus rapide encore pour un stimulus sonore, mes dents savent gré au Ciel de n'avoir pas donné de voix au chocolat, faute de quoi je serais sans doute à l'heure actuelle équipée d'un dentier.
Ce jour-là, j'ai compris que j'avais un vrai problème par rapport à la nourriture, que je n'étais pas une simple "gourmande", que je dévorais tout et n'importe quoi sur mon passage. Avec une préférence pour tout ce qui est trop gras, trop sucré ou trop salé... Et qu'il fallait me prendre en main.
C'est ce jour-là que j'ai dépoussiéré Gigi, qui avait été mise au rebut depuis bien longtemps.
C'est aussi ce jour-là que j'ai compris que l'allaitement ne suffirait pas à me rendre la ligne...
Pendant 1 an, j'ai essayé de réduire mes apports alimentaires, j'ai tenté de contrôler ce qui entrait dans mon assiette, j'ai sincèrement souhaité me mettre à bouger. J'ai aussi essayé la chrononutrition, le fameux régime "magique", qui permet de sculpter sa silhouette. Une véritable torture pour qui aime les yaourts et se passerait sans problème de viandes, mais pas de petit dessert! Après 6 mois, force était de constater que la magie, sur moi, n'opérait pas. Pire, je poursuivais ma petite culture de bourrelets.
C'est là que je me suis décidée à arrêter d'accuser les effets pernicieux du temps, de l'âge, ou des hormones.
Et Zorro le 6 janvier est arrivé, avec ses nouvelles bonnes résolutions. C'est bien connu, les bonnes résolutions du 6 janvier.
Je m'y suis tenue, cher visiteur. Et si j'en suis là, toi aussi, tu y arriveras.